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Contes fantastiques au collège La Salle Notre Dame de Monbahus

Dernière mise à jour : 8 déc. 2020

Les élèves du dispositif ULIS du collège La Salle Notre Dame de Monbahus participent cette année au projet national d’écriture de contes fantastiques.


Quatre élèves de 4ème Ulis et un élève de 3ème Ulis se sont lancés depuis quelques semaines, non sans appréhension, dans l’écriture de nouvelles fantastiques.


C’est un véritable défi qu’ils ont pourtant accepté avec enthousiasme malgré la difficulté pour chacun de s’exprimer par écrit dans une langue française difficile à maîtriser. Mais ayant l’habitude de travailler ensemble, nous savions pouvoir compenser ces difficultés par une motivation très forte.


Nous nous réunissons ainsi tous les jeudis et vendredis matin (soit 3h environ par semaine). Chacun s’exprime à l’oral et je deviens leur secrétaire pour l’occasion, note toutes les idées, les relis régulièrement. La seconde étape consiste à structurer le récit, l’enrichir d’un vocabulaire varié, de descriptions minutieuses sur le héros et les lieux choisis.


L’écriture de la situation initiale du premier récit a été très riche de propositions.

Ce premier écrit a été envoyé à une classe de CM1 et les élèves étaient déjà impatients de savoir ce que les écoliers allaient « faire » de leur histoire. Ils avaient eu tellement d’idées que nous avons décidé d’écrire ce récit dans sa totalité ; ce premier conte fantastique nous appartenait un peu !



Puis, un jeudi matin, je suis arrivée avec la situation initiale d’une autre école et l’obligation de poursuivre ce récit jusqu’alors inconnu.

Après une première lecture orale, chacun est reparti avec le texte, soit sur papier, soit sur support informatique pour faciliter la lecture individuelle.

Il nous fallait alors écrire l’élément perturbateur. Cette étape s’est révélée plus difficile : lire et relire, prélever des informations, respecter les temps du récit, imaginer une suite logique, trouver le vocabulaire adapté… autant de compétences liées à l’écrit qu’ils maîtrisent peu. Nous avons eu recours aux mimes afin de débloquer un passage complexe qu’ils avaient imaginé mais n’arrivaient pas à mettre en mots.



Enfin, nous avons découvert ce qu’était devenu notre premier écrit ! Comment les écoliers de Saint-Lô se l’était approprié et comment ils avaient imaginé la suite de notre histoire.


Ce projet les passionne et les fédère. Les compétences de chacun sont au service d’un objectif commun, le plus difficile voire inaccessible pour eux : ÉCRIRE ET ÊTRE LU !


Sylvie Barraud, enseignante du dispositif.



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